Episodes

  • petite_histoire_horrifique_du_glitch.zip
    Oct 30 2024

    Je voulais profiter de la période d’Halloween pour mettre à l’honneur le premier contenu que j’ai jamais enregistré toute seule à cette occasion en 2023. C’était pour le calendrier horrifique de Mylène, de la chaîne Youtube Welcome To Primetimebitch, un projet qui donnait chaque jour la voix à une personne pour parler d’une thématique qui lui avait été attribuée. La mienne, c’était le glitch dans les films d’horreur. Je devais faire maximum 12 minutes, j’ai enregistré ça avec mon tout premier micro, cachée dans ma petite penderie, et je n’avais ni la patience, ni le matos, ni la maîtrise que j’ai aujourd’hui pour les contenus audio. Alors, en attendant de pouvoir vous proposer la deuxième saison de fichier.zip en partenariat avec le distributeur Capuseen, je vous propose la version longue et améliorée de ma petite histoire du glitch horrifique. Bonne écoute !

    Sources

    La première vidéo sur le glitch est ici !

    • Frédéric Bisson, « L’esthétique Glitch. Une musique du siècle deleuzien » [En ligne], 2013.
    • Rebecca Jackson, "The Glitch Aesthetic." Thesis, Georgia State University, 2011. [En ligne]
    • Corentin Lê, Une brève histoire du glitch, Vie et mort de l'artefact, Critikat, 2021. [En Ligne]
    • Olivier Quintyn, L’ère du glitch : utopie et réification. Pour une théorie critique rétrospective. Audimat, N° 4(2), 177-196, 2015. [En ligne]
    • Albin Wagener, « Hyperconte », Hypernarrativité postdigitale et tectonique du glitch, Signata [En ligne], 12 | 2021, mis en ligne le 31 mai 2021

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    26 mins
  • le_genderfluid_dans_les_dramas_coreens.zip
    Dec 26 2023

    Bienvenue dans ce 2e épisode bonus de Noël !
    Dans cette émission j'en profite pour revenir sur le cinéma et les séries, en particulier les dramas coréens !

    Si je vous dis « Corée », vous me répondrez sans doute Psy, Blackpink ou BTS. Ceux d’entre vous qui consomment des produits cinématographiques me diront peut-être Parasite, la Palme d’Or de Cannes 2019 réalisée par Bong Joon-ho, ou encore Squid Game pour celles et ceux qui consomment les produits de Netflix. C’est sans doute en particulier les clips musicaux très travaillés, les musiques entraînantes et les concerts de plusieurs heures suivis par des fans endiablé·es qui vous viendront à l’esprit. Eh bien figurez-vous que ces types de produits culturels, musicaux ou visuels, font partie d’un même ensemble : la hallyu la vague de culture coréenne. Et contrairement à ce que l’on peut penser, c’est un phénomène qui a plus de trente ans maintenant, et qui prend racine dans les années 1990 avec ce qu’on va appeler la « première vague » (Elsa Brais-Dussault, 2015, p. 107) : les k-dramas, ou les dramas coréens.

    Sources

    • BRAIS-DUSSAULT Elsa, « La stratégie du soft-power coréen dans les k-drama et la kpop du mouvement hallyu produits et diffusés entre 2012-2014 », COMMposite 18(1), 2015, pp. 101-127.
      [En ligne]
    • CICCHELLI, Vincent et OCTOBRE, Sylvie, Kpop, soft power et culture globale, Paris, PUF, 2022.
    • ELFVING-HWANG, Joanna, « Not So Soft After All: Kkonminam Masculinities in Contemporary South Korean Popular Culture », In Proceedings of the KSAA 7th Biennial Conference, 16-18 November 2011, Sydney, Australia.
      [En ligne]
    • HONG-MERCIER, Seok-Kyeong, « Découvrir les séries télé de l’Asie de l’Est en France : le drama au coeur d’une contre-culture féminine à l’ère numérique », Anthropologie et Sociétés, 36(1-2), 2012, pp. 201–222. [En ligne]

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    47 mins
  • what-remains-of-edith-finch.zip
    Dec 19 2023

    Bienvenue dans cet épisode bonus de Noël !
    Dans cette émission j'en profite pour revenir sur le cinéma au croisement d'autres arts.

    Le let's play de What remains of Edith Finch est disponible sur la chaîne Game Movie Land. Il se présente comme un film d’une durée habituelle (il fait 1h41), comme en proposent toutes les plateformes de streaming aujourd’hui. Peu de montage est nécessaire dans la mesure où il s’agit de connaître le jeu et d’en dérouler des plans séquences successifs : tu incarnes non seulement Edith Finch, mais aussi une multiplicité d’alters en la personne des membres de sa famille unanimement disparus, dont la narration retrace une idée de ce qu’aurait pu être leur mort à partir du témoignage d’Edith, retranscrit dans un carnet où elle met régulièrement à jour un ténébreux arbre généalogique.
    Car oui, dans ce jeu vidéo, tu n'es pas le héros.
    Dans ce jeu, pour accéder à la suite de l'histoire, tu dois mourir.

    Sources explicitement citées dans l'épisode :

    • La vidéo du jeu sur Game Movie Land : https://www.youtube.com/watch?v=rHCYRUTwjZM

    • André Bazin, « Montage Interdit », Qu’est-ce que le cinéma ?, Paris, Editions du Cerf, 2011.

    • Baptiste Campion, « Vers l’actualisation d’un « récit fantôme » ? », Communication [En ligne], Vol. 26/2 | 2008.
    • Wilfried Coussieu, « La mort dans les fictions vidéo-ludiques. Analyse d'un imaginaire thanatique contemporain »,
      Études sur la mort [En ligne], 2011/1 (n° 139), pp. 51-66.
    • Umberto Eco, Lector in fabula. La coopération interprétative dans les textes narratifs, Paris, Grasset,1985, pp.
      268-284.
    • Mathieu Triclot, « Ce film dont vous n’êtes pas le héros », Philosophie des jeux vidéo, Paris, La Découverte, 2017,
      pp. 81-114.

    Sources présentes dans le texte de départ, mais retirées pour l'adaptation en podcast :

    • Coralie David, Le jeu de rôle sur table : l’intercréativité de la fiction littéraire. Littératures. Université Sorbonne Paris Cité, 2015. [En ligne]
    • Gilles Deleuze, Cinéma 2, L’image temps, Paris, Minuit, 1985, pp. 118-19.

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    43 mins
  • le-mythe-des-snuff-movies.zip
    Dec 12 2023

    Pour des raisons tout à fait explicables, il n’est pas rare aujourd’hui de lire à propos d’un film sanglant comme Cannibal Holocaust, Hostel, Martyrs ou encore Serbian Film que j’évoquais le mois dernier, qu’on est « quasiment dans le snuff movie ». Dans l’épisode d’aujourd’hui, je vais tenter clarifier un petit peu, dans le temps imparti, ce mythe du cinéma extrême. Je vais proposer une modeste définition de ce type de créations, ainsi qu’une explication de la fascination que ces productions peuvent générer.

    Commençons par le commencement : chers auditeurs, chers auditrices, les snuff movies au sens propre du terme, ça n’existe pas.

    Sources explicitement citées
    (La traduction orale des ressources anglophones est de l’autrice du podcast.)
    Si l'accès à un article se bloque, DM moi sur les RS et je t'envoie le PDF.

    • Jones, Steve (2011) Dying to be Seen: Snuff-Fiction's Problematic Fantasies of "Reality"
    • Kerekes, David et Slater, David, Killing for culture (tome 2 – 2020, Camion Blanc).
    • Laperrière, Simon (2013), La légende urbaine des snuff movies: Histoire, théorie, esthétiques, technologies 
    • Marzano, Michela (2011), Dictionnaire de la violence
    • Mikkelson, Barbara (1999, édité en 2021, consulté en 2023), Fact Check - Snuff films, are they for real ?
    • Smith, Clarissa (2016), Breathing New Life into Old Fears: Extreme Pornogrpahy and the Wider Politics of Snuff.
    • Thoret, Jean-Baptiste. 26 secondes. L’Amérique éclaboussée. L’assassinat de JFK et le cinéma américain, Pertuis, Rouge Profond, 2003.
    • Tierney, Dolores (2002), “The Appeal Of The Real In Snuff: Alejandro Amenabár’s Tesis (Thesis)”. Axes To Grind: Re-Imagining The Horrific In Visual Media And Culture

    Sources ayant contribué à l'écriture de l'épisode mais qui n'ont pas été citées explicitement :
    Si l'accès à un article se bloque, DM moi sur les RS et je t'envoie le PDF.

    • Dominguez Leiva, Antonio & Laperrière Simon, Snuff movies : naissance d'une légende urbaine, Le Murmure, 2013.
    • Olson, Ingrid (2016), Too ‘Extreme’: gonzo, snuff, and governmentality
    • Gagnebn, Mireille & Milly, Julien, Les images limites, Jean Vallon, 2008.
    • Hagin, Boaz, (2010) Killed Because of Lousy Ratings: The Hollywood History of Snuff
    • Johnson, Eithne & Schaeffer Eric (1993), Soft core, hard core : snuff as a crisis in meaning

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    27 mins
  • belle_delphine.zip
    Dec 5 2023

    30$, c’est le prix d’une fiole d’eau de 30ml que toute la communauté geek s’arrache en Juillet 2019. Belle Delphine, de son vrai nom Mary-Belle Kirschner, e-girl de 20 ans s’étant fait connaître sur les réseaux sociaux pour ses photos suggestives mettant en scène l’ahegao japonais (une grimace censée symboliser l’orgasme mais dont la signification beaucoup plus sombre sera l’objet d’un autre épisode), profite de sa notoriété pour vendre n’importe quoi, et ici, c’est l’eau de son bain. La polémique enfle, l’objet est acheté, bu, vapoté, consommé sous toutes ses formes en live sur Youtube et Twitch : il devient sujet de plaisanterie, un template, il devient un meme.

    Cet épisode est une version valorisée et augmentée d'une conférence en ligne donnée en 2022 : https://youtu.be/Kbp1c8T1a_I?si=Lih94TMej_DHIIGC&t=17827

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    24 mins
  • a-serbian-film_2010.zip
    Nov 28 2023

    Je ne suis pas ici pour te raconter A Serbian Film. Ca fait treize ans que tout le monde le raconte, surtout celles et ceux qui l’ont pas vu d’ailleurs, comme souvent dans le cinéma un petit peu énervé depuis qu’internet existe et qu’on peut colporter tout un tas de rumeurs sur tous les thèmes possibles et imaginables et faire passer les films pour plein de trucs, surtout pour ce qu’ils ne sont pas. A Serbian Film ne fait pas exception, et s’il n’est ni le premier, ni le dernier scandale cinématographique horrifique de l’histoire, c’est un de ceux qui a le plus marqué mon adolescence puisque j’avais 17 ans quand il est sorti. Je commençais tout juste à vraiment m’intéresser au cinéma d’horreur et à l’époque il faisait partie des films qui me terrifiaient à la simple idée de les voir.

    C’est de cette idée que je vais parler dans l’épisode d’aujourd’hui en utilisant la popularité, ou l’impopularité selon comment on le prend, de A Serbian Film, qui n’est finalement qu’un seul symptôme parmi tant d’autres de tout ce pan du cinéma extrême qui, au lieu d’être vu, préfère être raconté.

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    24 mins
  • la-montagne-sacree_1973.zip
    Nov 21 2023

    La Montagne Sacrée est un de ces films très colorés, très rocambolesques et très étranges qui sont sortis dans les années 1970 dans plusieurs pays du monde et il en est, de fait, parfaitement représentatif. Il est très compliqué de résumer l’histoire du film puisqu’il y en a plusieurs qui sont imbriquées les unes entre les autres et se succèdent grâce à un personnage masculin qui ressemble beaucoup à la représentation qu’on se fait traditionnellement du Christ qui traverse plusieurs univers. Le film travaille évidemment sur le blasphème, sur les choses qui vont choquer, sur la violence et sur toutes les choses qu’on va pouvoir infliger au corps, à ce qui va y rentrer et à ce qui va en sortir. Dans les années 1970 en Amérique on est sur la fin de la Guerre du Vietnam qui a laissé dans les mémoires des séquelles qui perdurent encore aujourd’hui, et cinématographiquement parlant on est sur la seconde période du Nouvel Hollywood qui est la période dite « du désenchantement ». En 1973 date de sortie du film l’Amérique vient seulement de se retirer de la guerre après les accords de paix de Paris, et l’ambiance qui va en ressortir va marquer durablement la production cinématographique.

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    22 mins
  • bonjour_1959.zip
    Nov 14 2023

    Quand on parle de cette grande figure du cinéma japonais, on évoque souvent l’un de ses films les plus connus, Voyage à Tokyo sorti en 1953. C’est d’ailleurs par celui-ci que j’ai commencé moi-même en première année de Licence, il y a de ça douze ans. Pour changer un petit peu, on va parler d’un de ses films un peu moins connu mais tout aussi intéressant, Bonjour, réalisé en 1959. Je vais te faire une confidence, je suis plutôt sensible au cinéma japonais p’tit peu plus extrême, rock’n’roll et sanglant. Mais faut savoir que si ce cinéma existe, c’est en réaction, en partie, à des grands canons de l’époque comme celui-ci.

    Il faut surtout qu’on parle des vrais sujets, il faut qu’on dise les termes, il faut que je vous raconte de quoi parle ce film parce que c’est quand même incroyable. Bonjour parle d’enfants spécialistes de concours de pets qui jouent au roi du silence parce que leurs parents veulent pas leur acheter une télévision.

    Voilà.

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    22 mins