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  • Photoshop arrive sur Android en gratuit ?
    Jun 8 2025

    C’est une arrivée que beaucoup attendaient : Photoshop est désormais disponible sur Android. Après un premier lancement sur iOS en février, Adobe déploie enfin sa célèbre application de retouche sur le Play Store. Et bonne nouvelle : elle est gratuite pendant toute la phase de bêta. Mais attention, pas question ici de transposer l’usine à gaz de la version desktop. L’idée, c’est plutôt de proposer une version allégée mais puissante, pensée pour une utilisation tactile. Un outil de création nomade, capable d’aller bien au-delà des applis de retouche simplifiées qu’on connaît trop bien.


    Les calques sont là, les masques aussi, ainsi que tous les indispensables : outils de sélection, fusion, réglages avancés. Les utilisateurs retrouvent le pinceau de correction, le tampon de duplication, ou encore la sélection par pression — baptisée « Tap Select » — qui permet de remplacer en un geste un élément de l’image. Le tout, dans une interface adaptée aux écrans de smartphone. Mais ce qui change vraiment la donne, c’est l’intelligence artificielle embarquée. Le moteur Firefly d’Adobe permet un remplissage génératif, autrement dit : ajouter ou modifier une image à partir d’un simple texte. Une chaise ici, un nuage là, et voilà. De quoi créer sans perdre de temps dans les menus.


    Enfin, Photoshop sur Android s’accompagne d’un accès à des ressources gratuites issues d’Adobe Stock, pour enrichir ses projets en mobilité. L’application nécessite Android 11 minimum et 6 Go de RAM (8 recommandés). Et Adobe promet déjà des mises à jour régulières, nourries par les retours des utilisateurs. En bref, Photoshop sur Android, ce n’est plus un rêve, c’est une version solide, prometteuse, et surtout accessible dès maintenant… tant que la bêta est ouverte.

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  • ExtensionPedia : référence pour vérifier la sécurité des extensions de navigateur ?
    Jun 5 2025

    On les installe souvent en un clic, sans trop y penser. Les extensions pour Chrome, Firefox ou Edge sont devenues des outils du quotidien. Mais derrière leur promesse de nous simplifier la vie, certaines cachent des pratiques douteuses : collecte abusive de données, arnaques à l’affiliation, voire logiciels malveillants. C’est pour faire la lumière sur ces risques que la société de cybersécurité LayerX vient de lancer un tout nouveau site : ExtensionPedia. Un nom qui claque et une ambition claire : devenir le Wikipédia des extensions.


    Dans une publication récente, LayerX présente cette plateforme comme une base de données dédiée à l’analyse des risques liés aux extensions de navigateur. On y retrouve les plugins les plus populaires, classés par catégories — intelligence artificielle, gestion de mots de passe, VPN, traduction, productivité... Plus de 200 000 extensions y sont référencées, avec une évaluation basée sur différents critères de sécurité et de confidentialité.


    ExtensionPedia propose notamment un score de risque global, une analyse des permissions demandées, et une estimation de la réputation de chaque extension. Une initiative louable, surtout face à l’opacité de certaines boutiques officielles. Mais la vraie question reste : les utilisateurs auront-ils le réflexe d’aller vérifier chaque extension avant de l’installer ? Rien n’est moins sûr. Car si l’outil est riche, il est aussi technique — et pourrait décourager les moins initiés. Reste à voir si cette plateforme saura s’imposer dans les habitudes numériques. En attendant, elle est d’ores et déjà accessible gratuitement en ligne. Pour les plus prudents, c’est sans doute un nouvel allié de poids.


    https://layerxsecurity.com/extensions/

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  • Switch 2 : que révèle l’autopsie de la nouvelle console Nintendo ?
    Jun 4 2025

    La Nintendo Switch 2 est officiellement disponible depuis début juin en France… Et déjà, certains n’ont pas attendu pour en découvrir les moindres rouages. La chaîne YouTube ProModding a publié une première vidéo de démontage de la console, dévoilant ses entrailles avec un luxe de détails, en attendant le verdict très attendu des experts en réparabilité d’iFixit.


    Verdict préliminaire ? La Switch 2 semble relativement facile à démonter. Quelques vis bien cachées, des loquets planqués sous les autocollants, et un peu de doigté pour déconnecter les nappes, mais un utilisateur aguerri peut la démonter en 15 minutes. Attention toutefois : l’opération annule la garantie constructeur, et la réparabilité n’évolue pas franchement par rapport à la première Switch.


    Malgré un démontage avant tout descriptif, le technicien de ProModding partage quelques observations notables. Les nouveaux Joy-Con, par exemple, tiennent mieux que les anciens… tout en conservant un léger jeu. La pâte thermique, elle, semble identique à celle utilisée dans la première génération. En revanche, la béquille arrière inquiète : jugée trop fragile, elle présenterait un « risque élevé de casse », notamment si l’on tente de la déployer d’un seul côté. En bonus, la vidéo dévoile également un gros plan de la nouvelle puce custom signée Nvidia, véritable cœur de la machine. Une plongée rare et rapide dans l’architecture de cette console à peine sortie. Mais pour une vraie évaluation de la réparabilité, il faudra patienter. iFixit devrait publier son analyse complète dans les prochains jours. Rappelons que la Switch première du nom avait vu sa note de réparabilité chuter de 8 à 4 sur 10, pénalisée par les défauts récurrents des Joy-Con.

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  • La CIA responsable d'un fiasco avec ses faux sites internet ?
    Jun 3 2025

    Retour sur une affaire aussi discrète que troublante, qui en dit long sur les failles – parfois béantes – des grandes agences de renseignement. Pendant des années, la CIA a utilisé des sites Internet aux allures inoffensives comme canaux de communication secrets avec ses informateurs étrangers. Mais la méthode, aussi ingénieuse que risquée, a fini par coûter très cher.


    Parmi ces sites : une plateforme dédiée à Star Wars, un blog sur les sports extrêmes, un autre sur la musique brésilienne… L’idée ? Utiliser des interfaces anodines pour permettre à des sources humaines de se connecter à un réseau sécurisé via une simple manipulation, comme entrer un mot de passe dans une barre de recherche. Le procédé a fonctionné… jusqu’à ce qu’il ne soit détecté par les services iraniens au début des années 2010. Résultat : le réseau tombe, et en Chine, plus d’une vingtaine d’agents ou informateurs de la CIA sont arrêtés ou exécutés entre 2011 et 2012. Un fiasco que l’agence américaine s’est bien gardée d’ébruiter.


    Mais plus de dix ans plus tard, l’affaire rebondit. C’est un chercheur brésilien indépendant, Ciro Santilli, qui relance les investigations. Passionné d’espionnage, de politique chinoise et de cybersécurité, il remonte la piste grâce à des outils publics : Wayback Machine, viewdns.info, et même des bots Tor pour contourner les restrictions. Il découvre d’autres sites liés au même réseau, et révèle que des pays comme la France, l’Allemagne ou l’Espagne ont également été concernés. Santilli en tire une conclusion claire : ces canaux secrets révèlent les priorités géopolitiques de la CIA à l’époque, avec en tête, sans surprise, le Moyen-Orient. Il s’interroge aussi sur des pratiques plus récentes, évoquant des fermes à trolls financées par l’agence pour tenter de déstabiliser le régime chinois.

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  • Musk a des plans démentiels pour SpaceX ?
    Jun 2 2025

    Elon Musk l’assure : fini les distractions, l’heure est venue de se recentrer pleinement sur ses entreprises, et surtout sur SpaceX. Officiellement en retrait des questions gouvernementales, le milliardaire américain veut accélérer la cadence et faire entrer sa société — déjà valorisée à près de 350 milliards de dollars — dans une nouvelle ère.


    Première priorité : Starlink, la constellation de satellites internet. Musk promet une montée en puissance spectaculaire avec la fabrication de 5 000 satellites V3 par an, puis 10 000 à terme. Leurs performances seront démultipliées : des vitesses de téléchargement jusqu’à 1 térabit par seconde, soit dix fois plus que les modèles actuels. Mais qui dit puissance dit taille : chaque satellite aura la taille… d’un Boeing 737. Impossible à lancer avec une Falcon 9 : seul Starship, la méga-fusée maison, pourra les mettre en orbite. Et c’est justement sur Starship que se concentrent les efforts. Malgré plusieurs essais infructueux, Musk garde le cap. Il promet une avancée majeure dans les prochains mois : la récupération du second étage du vaisseau, après le succès partiel du booster Super Heavy. Une capacité cruciale pour rendre Starship entièrement réutilisable. Objectif final ? Réutiliser une fusée en seulement une heure, avec un retour d’orbite en 5 à 6 minutes, un ravitaillement express de 30 minutes… et un nouveau décollage dans la foulée.


    Autre défi technique : le transfert d’ergols en orbite, prévu pour 2026, indispensable pour viser la Lune ou Mars. Car la mission lunaire Artemis, dans laquelle Starship joue le rôle d’alunisseur, est toujours fixée à 2027… pour l’instant. Mais Elon Musk regarde plus loin. Mars reste son obsession. Il prévoit d’y envoyer des milliers de Starship, chargés de matériel, d’infrastructures, et bientôt… d’humains. Le grand plan ? Une production de masse, avec 1 000 Starship par an, et un premier envoi de cinq fusées dès 2026, contenant des robots humanoïdes Optimus, développés par Tesla. Un rêve fou ? Peut-être. Mais si l’on se fie à l’obsession et aux moyens déployés, l’ère spatiale façon Musk est bel et bien lancée.

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  • Deepseek R1, meilleure IA du marché ?
    Jun 1 2025

    Dans le grand bal mondial de l’intelligence artificielle, la Chine avance à pas mesurés, mais assurés. Et l’un de ses fers de lance, DeepSeek, vient de marquer un nouveau point. La start-up, déjà repérée pour ses choix techniques efficaces et peu coûteux, vient de publier une mise à jour de son modèle de raisonnement sur la plateforme Hugging Face, haut lieu du partage de modèles IA. Nom de code : R1-0528.


    Une mise à jour qualifiée de « mineure » par ses créateurs. Mais dans les faits, les testeurs parlent de progrès sensibles, notamment sur la logique complexe et la génération de code. Sur des bancs d’essai comme LiveCodeBench, le modèle DeepSeek se hisse désormais juste derrière les modèles o4-mini et o3 d’OpenAI. Un résultat plus qu’honorable. Là où R1-0528 brille, c’est dans son raisonnement structuré. Il applique désormais la méthode dite de la "chaîne de pensée" : une démarche plus rigoureuse, où chaque étape de réflexion est explicitée avant de parvenir à une conclusion. Cette capacité à détailler son raisonnement améliore nettement la qualité des réponses, tout comme la cohérence des textes générés, débarrassés des bizarreries que l’on retrouvait parfois dans les versions précédentes.


    Autre évolution remarquée : la gestion des contextes longs. Avec une capacité d’attention jusqu’à 128 000 tokens, R1-0528 peut suivre un fil complexe pendant plus de 30 minutes. C’est une avancée cruciale pour les tâches qui demandent de la concentration sur la durée. Le revers de la médaille ? Un temps de réponse un peu plus long, mais jugé acceptable compte tenu des gains en précision. Côté architecture, DeepSeek reste fidèle à son modèle Mixture-of-Experts : 685 milliards de paramètres, dont seulement 37 milliards activés en simultané. Résultat : un modèle colossal, mais économe en ressources. Le coût d'entraînement du modèle R1 originel ? Moins de 6 millions de dollars. Une prouesse quand on sait que d'autres modèles similaires dépassent allègrement les centaines de millions. Enfin, DeepSeek reste fidèle à sa politique d’ouverture : le modèle est publié sous licence MIT, libre d’usage, même commercial. De quoi séduire développeurs indépendants et start-up, avec un accès simplifié via Hugging Face. Discrète mais redoutablement efficace, la Chine confirme qu’elle ne compte pas rester spectatrice de la révolution IA.


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  • Comment Thales et Orange veulent sécuriser les grands événements ?
    May 29 2025

    L’été 2024 restera une période-clé pour Thales et Orange Business. Tandis que les projecteurs du monde entier étaient braqués sur Paris et ses Jeux Olympiques, en coulisses, une révolution technologique discrète mais décisive prenait forme. Une alliance stratégique entre deux géants français, dont les effets pourraient bien redéfinir l’avenir sécuritaire des grands événements en France.


    Le défi était immense : sécuriser plus de 50 sites sensibles à travers l’Hexagone, et ce, en un temps record. Thales et Orange Business ont relevé ce pari grâce à la Smart Digital Platform, véritable tour de contrôle numérique conçue par Thales. Une plateforme capable de superviser des milliers de points simultanément, en croisant vidéosurveillance HD, capteurs intelligents, et algorithmes d’IA prédictifs. Résultat : une gestion proactive de la sécurité, capable de prévenir les incidents… avant même qu’ils ne surviennent.


    Ce partenariat express a permis de mutualiser des outils puissants : chez Orange Business, des solutions comme Flux Vision, pour analyser les flux de population grâce aux données mobiles, ou Live Objects, pour connecter l’Internet des objets, sont venus compléter les infrastructures de Thales. Ensemble, ils ont bâti un écosystème technologique souverain, résilient et parfaitement adapté aux exigences modernes. Mais l’ambition ne s’arrête pas aux JO. Ce socle technologique est désormais proposé à d’autres acteurs : collectivités, sites sensibles, entreprises privées. L’objectif ? Démocratiser l’accès à ces outils de pointe, jusque-là réservés à des projets exceptionnels.


    Pour Makrem Dridi, vice-président sécurité chez Thales, l’enjeu est clair : « Proposer une offre plus riche, souveraine et résiliente, adaptée aux besoins concrets du terrain. » La suite ? Elle se joue déjà autour de la cybersécurité quantique, de l’intelligence artificielle embarquée et de l’IoT avancé. Une chose est sûre : Orange Business et Thales entendent bien sécuriser l’avenir technologique de la France, main dans la main.

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  • Claude 4 Opus peut vous dénoncer à la police ?
    May 28 2025

    Lancée en fanfare il y a quelques jours, la nouvelle génération d’intelligences artificielles signée Anthropic — Claude Opus 4 et Claude Sonnet 4 — impressionne déjà par ses performances, notamment en programmation. Mais derrière les prouesses techniques, une polémique éthique est venue jeter un froid.


    En cause, une série de messages publiés sur X par Sam Bowman, responsable de la sûreté des IA chez Anthropic. Il y affirmait qu’un modèle d’IA, dans certains cas extrêmes, pourrait automatiquement alerter les autorités si l’utilisateur se livrait à des activités jugées gravement immorales. Exemple cité : la tentative de commercialisation d’un médicament à partir de données falsifiées. L’IA, dans un environnement de test, pourrait alors utiliser un outil de messagerie pour dénoncer ces agissements. Des propos qui ont immédiatement enflammé la toile. Certains internautes dénoncent une IA "moucharde", menaçant la confidentialité des échanges. Une vague d’indignation suffisamment forte pour contraindre Bowman à faire machine arrière.


    Résultat : plusieurs messages ont été supprimés, et un communiqué plus nuancé a suivi. Selon lui, cette fonctionnalité n'existe que dans des conditions de test très spécifiques, avec des permissions et des scénarios exceptionnels. « Cela n’est pas possible dans un usage normal », a-t-il assuré. Mais le mal est fait : cette affaire relance le débat sur les limites à imposer à l’autonomie des intelligences artificielles. Jusqu’où doit aller leur pouvoir d’intervention ? Et surtout, que reste-t-il de notre liberté d’interagir avec ces modèles si l’ombre de la surveillance plane ?

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