Alors que les maisons de joaillerie ont le vent en poupe par la vente en ligne de leurs fastueux produits, un nouveau modèle éthique se développe dans cet écosystème si particulier : le diamant de synthèse. La question de la durabilité est celle qui intéresse le plus la demande. Symbole de l'amour éternel, les diamants naturels se retrouvent souvent sous le feu des critiques, notamment pour leur provenance de zones de conflits, mais aussi par l'impact environnemental lié à leur extraction. La science permet désormais de créer en laboratoire des diamants parfaitement similaires à leurs homologues naturels d'un point de vue scientifique. On les appelle les labs grown. Pour l'heure, ils sont boudés par les grands noms de la joaillerie mais certaines maisons se lancent avec succès. Maintenant que l'on sait cultiver des diamants presque comme des plantes vertes, comment penser le futur de ces hautes maisons ? Comment se réinventeront-elles ? Quelle éthique ? Et surtout quel savoir faire ? Entretien avec Maïssa Zard, fondatrice de Loyale Paris

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Le mouvement est au cœur des dynamiques de nos sociétés contemporaines. La mobilité compte parmi les mutations majeures de ces dernières années. Les nouveaux usages ont bousculé le marché et les habitudes des consommateurs. Dans un futur idéal, la mobilité de demain devrait être multimodale, souple, accessible et surtout adaptée aux besoins de chacun. Cette mobilité invite donc à être repensée sous l'angle des usages et non plus uniquement des déplacements. De la voiture autonome au transport, à la demande de l'impératif environnemental aux réalités urbaines et sociales, à quoi ressembleront les mobilités du futur ? Comment faciliter les déplacements grâce à l'innovation ? Entretien avec Nicolas Marescaux, directeur adjoint à la Direction Réponses Besoins des Sociétaires et Innovation, à la MACIF.

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Le Living Lab, c'est une méthodologie aux citoyens, habitants et usagers sont considérés comme des acteurs clés des processus de recherche et d'innovation. La notion de Living Lab a émergé à la fin des années 90 aux Etats-Unis au sein du MIT. Un living lab regroupe donc des acteurs publics et privés, des entreprises, des associations, des acteurs individuels, dont l'objectif est de tester grandeur nature des services, des outils ou des usages nouveaux. L'idée : sortir de la recherche des laboratoires pour la faire descendre dans la vie de tous les jours. Elle permet ainsi à une population d'influer sur les évolutions de notre société et d'en appréhender les enjeux sociaux, technologiques et économiques. Entretien avec avec Philippe Metais, chef de projets R&D et innovation à GRDF

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