«Ne regardez pas en arrière. Quelque chose pourrait vous rattraper. » Ces mots pourraient être ceux d’un lâche ou d’un dilettante. Ils émanent pourtant d’un des plus grands cinéastes que le XXe siècle ait vu naître, et donnent sans doute la clé de sa réussite. Avec ses quatre oscars, ses quatre Golden Globes, ses trois césars et sa palme d’honneur à Cannes en 2009, Clint Eastwood est une légende du 7e art. Le Figaro Hors-Série, qui vient de réaliser un numéro de 164 pages sur « Le dernier géant d’Hollywood » vous invite à découvrir son itinéraire peu commun, en un podcast immersif, avec ses musiques de film, ses répliques les plus célèbres, avec l’expertise de fins connaisseurs de son œuvre, Olivier Delcroix, critique cinéma au Figaro, et d’Alexandre Devecchio, rédacteur en chef au Figarovox.

Si elle semble couronnée de succès insolents, la vie d’Eastwood ne fut pas un long fleuve tranquille. Pompiste dans une station-service, maître-nageur, figurant, acteur de série B, il ne dut son succès qu’au pari du western spaghetti tourné en Espagne avec Sergio Leone, qui révéla au monde un visage, un regard, une violence contenue, un flegme inégalables. Et même inventé un nouveau type de cow-boy nihiliste et sans états d’âme. Il a campé mieux que quiconque les justiciers impitoyables, comme le sera l’Inspecteur Harry, icône d’une génération, et objet de scandale dans les médias qui traitent alors l’acteur de fasciste. Mais il a endossé aussi des rôles de loosers pathétiques et attachants. Ses héros peu reluisants sont en quête de justice, parfois jusqu’au sacrifice. Populiste anarchiste ou patriote conservateur, macho impénitent au regard sensible, réalisateur adepte de la sobriété, héritier des classiques… Découvrez le phénomène Eastwood dans tous ses paradoxes.

Cet épisode a été adapté pour l’audio par Salomé Boulet, d’après le texte de Sylvie Nougarou pour le Figaro Hors-Série.

Le Figaro hors-série Clint Eastwood, le dernier des géants est disponible en kiosque et sur Figaro Store.

Avec les voix de Bertrand Guyard, Augustin Moriaux et Louis Chabain.

Et la participation d’Olivier Delcroix et d’Alexandre Devecchio.

Prise de son et réalisation : Louis Chabain

production : Salomé Boulet et Lila Fadel

Coordination : Aude Sérès

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En 1482, Sandro Botticelli reçoit de Laurent Le Magnifique la commande du Printemps. Auteur d'un tel chef-d'œuvre, le peintre toscan incarne désormais à lui seul toute la Renaissance. Deux ans plus tard, en 1484, Botticelli puise dans les vers de Politien la matière d'une nouvelle allégorie. À trente-neuf ans, en mettant la dernière touche à La Naissance de Vénus, Sandro ne sait pas encore qu’il est devenu immortel, en créant une oeuvre d’une telle splendeur.

Dans ce nouvel épisode des Récits du Figaro, Isabelle Schmitz, rédactrice en chef adjointe au Figaro Hors Série, vous conte la grande période créatrice du peintre de la Renaissance, protégé des Médicis.

Ce postcast a été publié initalement en janvier 2023

Cette histoire est à l’origine un article écrit par Maxime Deurbergue dans Le Figaro Hors-Série du 9 septembre 2021.

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De son vrai nom Alessandro Filipepi, Botticelli est né en 1445 dans une modeste famille de tanneurs, citoyens de Florence.

Dans cet épisode des Récits du Figaro, Isabelle Schmitz, rédactrice en chef adjointe du Figaro Hors Série, vous fait voyager au cœur de l’Histoire dans l’Italie de la Renaissance à la découverte du protégé des Médicis et de ses plus grands chefs d’œuvres. Dans ce premier épisode sur les pas de cet artiste toscan de génie aux madones si délicates, nous vous contons l’enfance de Sandro Botticelli, l’influence des Médicis dans sa carrière et ses premières commandes de Florence à Rome.

Cet épisode a été initialement publié le 10 janvier 2023

Cette histoire est à l’origine un article écrit par Maxime Deubergue dans Le Figaro Hors-Série
du 9 septembre 2021.

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Sur l’aéroport de la Guardia en ce 15 janvier 2009, le temps est clair. Il est 15 heures et le vol 1549 d’US Airways s’apprête à rejoindre la ville de Charlotte en Caroline du Nord. L’A320 est prêt pour entamer sa montée. Il quitte la Terre à une vitesse de 400km/heure. Mais une minute trente plus tard, l’avion semble s'étouffer. Les deux moteurs se sont arrêtés simultanément. Les différentes tentatives de rallumage des réacteurs par les pilotes pour relancer l’avion sont vaines. Des oies sauvages se sont engouffrées dans la chambre de combustion des deux moteurs transformant le puissant Airbus en un simple planeur. Sully, le commandant de bord, sait qu’il est impossible de rejoindre les aéroports aux alentours. Il opte pour un amerrissage sur le fleuve Hudson. Un choix très risqué.

L’histoire de l’amerrissage forcé de l’A320 est à l’origine un article écrit par Philippe Doucet dans le Figaro du 26 juillet 2019. Il a été adapté et raconté par Anne-Emmanuelle Isaac.

Montage : Ben Dely

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Le vol BA 5390 est resté dans toutes les mémoires, et pour cause. Quinze minutes après le décollage, à 5 300 mètres d’altitude, le commandant de bord croit avoir une hallucination. L'élément de pare-brise placé devant lui se met soudain à vibrer.

D’un seul coup, il disparait complètement dans le ciel. Arraché, il a sauté comme un bouchon de champagne. S’ensuit un fracas infernal. Le pilote, qui vient juste de dégrafer son harnais de sécurité, est immédiatement aspiré par le trou béant en face de lui. Par chance, son pied s’est pris dans le levier de commande. La moitié de son corps se trouve plaqué contre le fuselage. Un des stewards se précipite sur lui pour l’attraper à la taille et le retenir. Pendant ce temps, un brouillard de condensation a envahi l’appareil. Dans le poste de pilotage, c'est le chaos le plus total. Aucune communication avec le sol n’est possible. En une seconde, l’avion est devenu sourd, aveugle et muet.

L’histoire du Vol British Airways 5390 est à l’origine un article écrit par Philippe Doucet dans le Figaro du 23 juillet 2019. Il a été adapté et raconté par Anne-Emmanuelle Isaac.

Cet épisode est une rediffusion d'un podcast publié en mars 2022.

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Montage : Ben Dely

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L’Airbus A330 d’Air Transat a quitté Toronto, direction Lisbonne. Il vole depuis un peu plus de cinq heures quand tout à coup une alarme résonne dans le cockpit. Une alerte étonnante. Le commandant de bord soupçonne un bug informatique.

Mais quelques minutes plus tard, une seconde alarme retentit. Les ordinateurs embarqués à bord indiquent une fuite de kérozène. Et elle est massive. Les deux moteurs cessent de fonctionner. C’est la panne totale au-dessus de l’Atlantique. Un silence de mort s’abat alors dans la carlingue. Le mastodonte des airs est devenu un simple planeur et ça va durer de très longues minutes.

L’histoire de l’Airbus A330 en panne totale de moteurs au-dessus de l’Atlantique est à l’origine un article écrit par Philippe Doucet dans le Figaro du 22 juillet 2019. Il a été adapté et raconté par Anne-Emmanuelle Isaac.

Cet épisode est une rediffusion

Montage : Ben Dely

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Soudain, en plein vol, une déflagration retentit. Un grand boum. La carlingue se retrouve inondée de lumière. En levant la tête, les passagers voient le bleu du ciel. Et pour cause. Le toit de l'appareil a carrément disparu ! Un vacarme infernal règne dans l’avion. Le Boeing va-t-il se désintégrer totalement ? Va-t-il pouvoir se poser sans se briser ? Voilà ce qu’ont vécu les passagers du vol Aloha 243 le 28 avril 1988.

L’histoire du vol Aloha 243 est à l’origine un article écrit par Philippe Doucet dans le Figaro du 24 juillet 2019. Il a été adapté et raconté par Anne-Emmanuelle Isaac, monté par Ben Dély.

Cet épisode est une rediffusion

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En ce début d’après-midi du 17 janvier 2008, et après avoir parcouru plus de 8 000 kilomètres dans les airs, les réacteurs du Boeing 777 du vol Pékin-Londres se sont arrêtés juste avant l’atterrissage à Heathrow. À proximité, une autoroute bondée et la très dense banlieue londonienne. Il va falloir un professionnalisme hors du commun pour que les pilotes posent leur avion sur le tarmac.

À l'origine, l’histoire du mystérieux crash du Boeing 777 est un article écrit par Philippe Doucet dans le Figaro le 27 juillet 2019. Il a été adapté et raconté par Anne-Emmanuelle Isaac.

Montage : Ben Dely

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