• Assemblée nationale, RN… c’est qui le patron ?
    Oct 31 2024

    Nos invités :

    • Gilles Bornstein, éditorialiste politique franceinfo TV
    • Arnaud Benedetti, rédacteur en chef de la Revue Politique et Parlementaire
    • Nicolas Barré, directeur éditorial du journal Les Échos
    • Roland Cayrol, politologue et directeur conseil de « Régions Magazine »


    C’est le Rassemblement national qui prend les rênes de l’Assemblée ce jeudi 31 octobre 2024. Une journée exceptionnelle qui s'organise dans le cadre de leur niche parlementaire, accordée une fois par mois à chaque parti. Le groupe mené par Marine Le Pen a tout misé sur son abrogation de la loi des retraites, qui propose entre autres un âge de départ à 64 ans. Cette dernière a été rejetée en bloc par Yaël Braun-Pivet, à la tête de l’hémicycle, invoquant l’article 40 de la Constitution, qui dispose que les députés n’ont pas le droit de faire des propositions qui auraient pour conséquence d’alourdir les finances publiques.

    Le Rassemblement national n'a donc pas su faire mouche avec sa réforme des retraites. Qu'à cela ne tienne, les députés d’extrême droite vont quand même pouvoir mettre à l’ordre du jour les thématiques qui leur sont chères, comme l’immigration et l’insécurité. Pas sûr que ces discussions soient du goût de tous, notamment de la gauche. La journée s’annonce donc houleuse au Palais Bourbon mais va permettre de clarifier la situation : qui sont les alliés du Rassemblement national à l’Assemblée ? Sont-ils réellement dans l’opposition ? Quel est leur poids politique ? Nos invités en discutent sur le plateau de l’Info s’éclaire.

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    1 hr and 21 mins
  • Bruno Retailleau, le casse-tête de l’immigration
    Oct 31 2024

    Nos invités :

    • Guillaume Daret, chef adjoint au service politique de France Télévisions
    • Lou Fritel, journaliste politique à Paris Match, chargée du suivi des droites
    • Rachel Binhas, journaliste au service société de Marianne
    • Gaël Sliman, président et cofondateur d’Odoxa


    « Il y a un sujet qui rassemble les trois quarts des Français, c’est le sujet de l’immigration », affirmait le ministre de l’Intérieur sur le plateau des 4 vérités, le 15 octobre 2024. Si Bruno Retailleau a insisté lors de cet interview sur le fait que sa boussole a toujours été la lutte contre l’immigration irrégulière, et qu’il n’a pas attendu le Rassemblement national pour commencer le combat, des propositions concrètes de sa part à ce sujet sont encore attendues par ses électeurs.

    En pleine visite diplomatique au Maroc depuis le mardi 29 octobre 2024, le gouvernement peine à montrer les muscles alors qu’il est reçu en grandes pompes à Rabat. Le ministre de l’Immigration, s’il a évoqué le sujet de l’immigration lors de son voyage, reviendra-t-il en métropole avec des accords concrets entre nos deux pays ? Bruno Retailleau va-t-il réussir à durcir le ton dans sa lutte contre l’immigration ? Fait-il le jeu de l’extrême droite ? En quoi la nouvelle loi immigration, prévue pour début 2025, sera-t-elle différente de la précédente ? Quels sont les leviers à disposition de l’opposition pour éviter des mesures trop répressives de la part du gouvernement ? Le sujet de l’immigration doit-il être une priorité ? Nos invités en débattent sur le plateau de l’Info s’éclaire.

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  • Trump/Harris, une semaine pour l'emporter – Mardi 29 octobre 2024
    Oct 29 2024

    Invités :

    - Anne Deysine, juriste et américaniste

    - Alban Mikoczy, grand reporter spécialiste des questions internationales, rédacteur en chef de l'heure américaine

    - Alexis Pichard, enseignant, chercheur en civilisation américaine à l'université Paris Nanterre, spécialiste de la politique des médias américain

    - Jérôme Viala-Godefroy, docteur en civilisation américaine, spécialiste des présidents américains

    Le mardi 5 novembre 2024 sera élu le prochain président américain, en attendant les deux candidats attaquent la dernière ligne droite dans une violence verbale que nous ne connaissons pas en France. Cette outrance est elle un atout à une semaine du vote ? Avec Donald Trump on est passé dans un type de confrontation « brutale » assumée par le candidat déclare Alban Mikoczy. Effectivement, on voit beaucoup plus « d'insultes qu'en 2016 » ce qui est souvent le cas quand le candidat se « trouve en difficulté » ajoute Jérôme Viala-Godefroy. Pour Anne Deysine cette violence s'inscrit dans une stratégie de radicalisation de la droite que les gens sont « prêts à recevoir ». Pour les démocrates la situation est difficile, « s'ils se mettent au même niveau ils perdent en hauteur morale » et les blocs ne communiquent plus entre eux. Ce discours outrancier est aujourd'hui accepté par des républicains plus modérés, ce qui n'était pas forcément le cas en 2016 rappelle Alexis Pichard. La stratégie du parti démocrate va être de tenter de récupérer les voix des républicains qui portaient leur choix sur Nikki Haley et celles des « indécis », ces électeurs qu'on évalue à environ 6% de la population selon Alban Mikoczy. Ces indécis sont également courtisés par le parti républicain, mais pour les plus "radicalisés" qui ne vont habituellement pas voter.

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  • Assemblée nationale, le budget prend racine - Lundi 28 octobre 2024
    Oct 28 2024

    Invités :

    - Lisa Thomas-Darbois, directrice adjointe des études France de l'Institut Montaigne

    - Stéphanie Dépierre, journaliste politique pour La Chaine Parlementaire

    - Mathieu Souquière, essayiste, expert associé à la Fondation Jean Jaurès

    - Nicolas Barré, directeur du journal Les Echos

    L'examen en séance publique de la première partie du budget consacré aux recettes n'a pas pu aller à son terme après six jours d'échanges parfois houleux. Ce sont 1508 amendements qu'il reste à étudier alors que l'examen du texte s'arrête et ne reprendra qu'en novembre 2024. On assiste à une « situation inédite », déclare Stéphanie Dépierre, dans laquelle « le Premier ministre a tenu à ouvrir le dialogue au lieu de recourir à un 49-3. Une chose est certaine, ce budget est le plus difficile à faire adopter depuis le début de la Vème République » affirme Mathieu Souquière. « Non seulement le Premier ministre n'a pas la base politique suffisante mais nous n'avons jamais connu un tel niveau d'effort demandé ». Sur la partie recette, Nicolas Barré averti qu'il n'y a « aucune réflexion » sur l'impact que pourraient avoir les amendements votés sur l'économie. Il rappelle qu'une « ponction de 40 milliards d'impôts supplémentaires effondrerait la croissance ». Pour Lisa Thomas-Darbois la situation est compliquée, « on voit qu'au sein même du bloc central la plupart des amendements ne sont pas soutenus ».

    Comment expliquer ce manque de soutien à Michel Barnier ? La ligne politique proposée par ce dernier est trop éloignée de celle défendue par les macronistes depuis 2017 selon Stéphanie Dépierre. Pour Mathieu Souquière personne ne souhaite soutenir un effort qui n'est pas tenable car derrière l'austérité il y a l'impopularité.

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  • Chants homophobes, Mbappé, mauvaise passe pour le foot - 25 octobre 2024
    Oct 25 2024

    Nos invités :

    • Émilie Ros, consultante TV en communication en football
    • Romain Bizzini, avocat en droit du sport et des affaires
    • Arnaud Tulipier, rédacteur en chef du média 90 Football
    • Caroline Angelini, agent d’image d’athlètes

    Chants homophobes, insultes racistes, violences dans les stades, débordements après match… C’est un véritable carton rouge pour les instances du foot. Alors que des supporters ont une nouvelle fois franchi la ligne après avoir scandé des chants anti-gays lors du match PSG-Strasbourg le 19 octobre 2024, la FFF et la LFP sont sommées de s’expliquer au ministère de l’Intérieur. Loin d’être un incident isolé, ce triste spectacle offert par des centaines de supporters illustre une facette inquiétante du sport : l’intolérance et la haine qui prennent parfois le dessus sur le jeu. Malgré les efforts pour promouvoir un football inclusif, des chants et insultes ciblant des joueurs rappellent combien le chemin vers le respect est encore long. Ces comportements ne sont plus de simples « dérapages » : ils ternissent l'image du sport et posent la question de la responsabilité des clubs et des ligues dans la lutte contre ces violences verbales. En parallèle, la commission paritaire d’appel de la LFP devrait enfin trancher l’affaire Mbappé qui oppose l’attaquant du Real Madrid au PSG dans un litige financier. Ce dernier est également visé par une enquête suite à un dépôt de plainte pour viol en Suède, une nouvelle tâche d’huile sur le maillot du ballon rond. Alors, comment sortir le football de cette mauvaise passe ? Le débat est ouvert avec nos invités.

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  • Budget, 49.3… Et les Français dans tout ça ?
    Oct 24 2024

    Invités :

    • Elizabeth Pineau, correspondante à l’Élysée et Matignon pour Reuters
    • Roland Cayrol, politologue et directeur conseil de “Régions magazine”
    • Émile Leclerc, directeur d’études chez Odoxa

    Les discussions se poursuivent à l’Assemblée nationale à propos du budget. Tandis que Michel Barnier a fait la demande d’une autorisation au Conseil des ministres à utiliser le 49.3, les Français s’indignent face à cette méthode. Une tension de plus dans le pays. Émile Leclerc indique de 65% des Français considèrent que l’utilisation du 49.3 dans ce vote du budget n’est pas justifié selon un sondage Odoxa. La porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, a tout de même précisé que ce n’était pas la volonté du Premier ministre de l’utiliser. Le jeudi 24 octobre 2024, Elizabeth Pineau est convaincue de la sincérité du chef du gouvernement : “je serais très étonnée qu’il dégaine le 49.3 demain ou même lundi.”

    Des fractures apparaissent dans le socle gouvernemental. Le Modem et la gauche ont voté ensemble l’amendement qui pérennise la taxe sur les hauts revenus contre l’avis du gouvernement… La coalition gouvernementale, composé du Modem, de Renaissance, d’Horizon et des Républicains, n’a jamais semblé si fragile. D’ailleurs, l’alliance a perdu un poste important cette semaine : celui de la vice-présidence de l’Assemblée. C’est finalement un écologiste, Jérémie Iordanoff, qui a été élu le mardi 22 octobre 2024, en battant la députée LR Virginie Duby-Muller. De leurs côtés, Gabriel Attal et Laurent Wauquiez, qui se livrent une guerre sans merci et briguent tous deux la présidence pour 2027, doivent désormais collaborer au sein de ce “socle commun”. “Dans une Assemblée ingouvernable, ils sont bien forcés de travailler ensemble”, analyse Roland Cayrol qui rappelle que l’essentiel des amendements sont présentés par la majorité théorique et affirme qu’ils ne seront pas adoptés. “C’est un petit théâtre politique”, affirme le politologue.


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  • Viols de Mazan, Giselle Pelicot livre sa vérité
    Oct 23 2024

    Nos invitées :

    • Marie-Estelle Dupont, psychologue clinicienne
    • Me Florence Rouas, avocate pénaliste au barreau de Paris
    • Laura Slimani, directrice du pôle projets de la Fondation des femmes

    Le procès dans l’affaire des viols de Mazan, commencé le 2 septembre 2024 à Avignon, se poursuit. Ce mercredi 23 octobre 2024, pour la première fois, Giselle Pelicot prend la parole. Après avoir entendu les accusés pendant près de deux mois, la victime prend pour la première fois la parole. Elle devra notamment expliquer comment elle n’a rien pu sentir pendant des années, n’avoir jamais vu, ne rien avoir soupçonné.

    Giselle Pelicot est devenue malgré elle le symbole de la violence faite aux femmes pour tout un pays. Pendant 10 ans, elle a été droguée à son insu par son mari et violée dans son sommeil par 83 hommes contactés sur Internet par son mari, Dominique Pelicot. Refusant le huis clos pour son procès, elle milite pour que la « honte change de camp », selon les termes de son avocat. Sur les 49 hommes qui se tiennent à la barre depuis septembre, les seuls ayant été identifiés par la police, âgés de 26 à 73 ans et de professions différentes, certains considèrent être les victimes de l’emprise de Dominique Pelicot tandis que d’autres ont exprimé certains remords.

    Alors que Giselle Pelicot va être entendue pour la première fois par le juge depuis son audition et devoir répondre aux questions des avocats, on peut se demander si ce n’est pas un énième violence qui est faite à cette femme ? Quels seront les angles d’attaque de l’accusation ? Que peut-on espérer de l’issue de ce procès ? La justice va-t-elle être laxiste ou sévère dans ses condamnations ? Quel impact aura l’affaire des viols de Mazan dans la lutte contre la violence faite aux femmes et contre la soumission chimique ? Nos invitées en débattent sur le plateau de l’Info s’éclaire.


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  • Budget, des discussions pour rien ? - 22 octobre 2024
    Oct 22 2024

    Invités :

    - Cyril Graziani, chef du service politique de France Télévisions

    - Nicolas Barré, directeur éditorial du journal Les Echos

    - Gaël Sliman, président et cofondateur de l'institut Odoxa

    Lundi 21 octobre 2024 Michel Barnier a défendu son budget et les économies à 60 milliards d'euros. Une tâche peu aisée car la Gauche veut en profiter pour faire aboutir une motion de censure et l'extrême droite a le sort du gouvernement entre ses mains. Durant plusieurs jours, les parlementaires vont donc discuter jusqu'à ce qu'une décision soit prise quant à l'utilisation d'un 49-3 ou pas.

    Cyril Graziani revient sur les coulisses de cette première soirée, "la tension va monter progressivement" dans l'attente d'un 49-3. La difficulté pour le Premier ministre c'est qu'il dispose d'une difficulté de taille, une opposition féroce mais des détracteurs au sein même de sa majorité. Nicolas Barré rappelle que ce "cirque" peut durer jusqu'à 40 jours d'après. Nous sommes actuellement dans une situation économique "flageolante" avec des députés qui sont prêts à infliger un choc fiscal monstrueux sur une économie fragile, ce qui serait une catastrophe absolue. Cette situation c'est du "bluff", ces propositions "ne peuvent pas être retenues" et sont inacceptables pour le gouvernement.

    Pouvait on s'attendre à une telle situation ? Pour Gaël Sliman, les Français s'attendaient à ce blocage, ils ne "veulent pas de ce budget" qui est "désastreux pour l'économie française" et s'inquiètent pour leur épargne. Selon Odoxa, "75% des Français pensent qu'il augmentera leurs propres impôts" et non pas uniquement ceux des plus riches.


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