Elle est née Française à 15719 km de Paris, c’est loin. Environ 28h de vol. En Polynésie Française, terre sportive où tu as fait tes premières armes en taekwondo. À 16 ans, il a bien fallu le prendre cet avion, direction Aix-en-Provence avec déjà quelques titres nationaux en poche. Un rendez- vous avec l’histoire du taekwondo national qui sera décalé de près de trois ans, mais c’était reculer pour sauter à pieds joints dans le mille : INSEP et deux titres nationaux successifs. Pékin lui échappe, mais on lui a promis les Jeux. Ce sera pour 2012, avec déjà un titre mondial mémorable en 2011 en Corée. Sauf que la policière qu'elle est se voit barrée, c’est un comble, par Gwladys Épangue qui a, à l’époque, un contrat avec la gendarmerie nationale ! Mais la blessure et le forfait de la rivale lui ouvre la voie à deux mois de l’événement, peut-être un peu trop tard pour la journée parfaite, puisque la réussite n’est pas avec elle en finale face à la Serbe Milica Mandic. Des médailles, il y en aura d’autres, notamment une nouvelle médaille mondiale en 2013 et puis, finalement, il faut accepter la fin de carrière. C’est désormais, non pas à Papeete, mais toujours à Aix-en Provence qu'elle transmet son expérience à la jeune génération. Il n’est pas encore temps de reprendre l’avion, tant mieux pour la Fédération Française de Taekwondo, qui lui consacre son sixième épisode de son podcast "Tchagui".

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Ils seront finalement quatre, deux garçons et deux filles, à être du voyage. Voyage paradoxal car il s'agit d'aller au bout de la rue, disons de l'avenue, et prestigieuse, celle du général Eisenhower, VIIIe arrondissement de Paris, début août, pour participer aux épreuves olympiques de taekwondo. Voyage tout de même parce qu'il a été long le chemin pour en arriver là, long en kilomètres parcourus et en épreuves surmontées. Althéa Laurin, Cyrian Ravet, Magda Wiet-Hénin et Souleyman Alaphilippe, nos quatre héros retenus pour cet été, s’emparent du micro de "Tchagui", le podcast de la Fédération Française de Taekwondo, pour un épisode qui laisse entrevoir un tournoi olympique sublime au Grand Palais du 7 au 10 août.

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Flamboyante et rebelle… ce podcast commence un peu comme une série romantique, mais au fond, il y a un peu de cela dans son histoire et son parcours. Une dimension dramatique et puissante, des émotions, des antagonismes, et même du suspense, et puis, finalement, après tant d’aventures et de rebondissements, elle nous revient apaisée et mûrie, et surtout portée par la volonté d’être utile.
Elle est arrivée en France quelques années avant les Jeux de Pékin 2008, obtenant la naturalisation française un peu trop tard pour cette olympiade. Mais elle sera de celle de Londres, d’où elle ramène une médaille de bronze, qui lui a valu de recevoir la distinction de chevalier de l'Ordre national du mérite l’année suivante. On se souvient que la suite fut tumultueuse, et elle nous dit ce qu’il reste de tout ça aujourd’hui. Mieux, elle transcende cette époque de crise en rencontrant alors deux talents en Côte d’Ivoire, deux prodiges nommés Cheick Cissé et Ruth Gbagbi. Elle s’engage auprès d’eux, débutant ainsi une belle histoire avec l’Afrique de l’Ouest et ce sont eux qui iront, en quelque sorte, la venger à Rio en 2016, de la plus belle des manières. De retour en France où tout le monde est ravi de la retrouver, Marlène Harnois nous fait le plaisir de prendre place derrière le micro pour ce quatrième numéro de "Tchagui", le podcast de la Fédération Française de Taekwondo.

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Petite, en digne enfant de la Savoie émigrée aux Deux-Sèvres, elle rêve de Jeux olympiques, mais c’est plutôt à travers les pirouettes de la merveilleuse Katarina Witt et avec, à l’horizon, Nagano 98 ou Salt Lake City 2002, car elle aime le patinage artistique. Elle sera bien au rendez-vous des Jeux olympiques, mais à Sydney en 2000, alors qu’elle n’a que dix-neuf ans, et avec le taekwondo comme mode d’expression. Une première grande aventure olympique qui se termine à la cinquième place, la mauvaise, mais peut-être aussi celle qui prépare aux revanches. Et ce sera pour Athènes 2004 et une accession en finale qui fait d’elle, à jamais, une olympienne du taekwondo. Une carrière sportive qui s’arrête là, aussi, à vingt-trois ans, ce qui est bien jeune, mais qui lui a sans doute permis de reporter beaucoup d’énergie et d’envie sur l’entraînement des autres, au CREPS d’Aix-en-Provence d’abord, dont le dojang porte aujourd’hui son nom – belle reconnaissance, puis à l’INSEP comme entraîneur national, rôle pour lequel elle est élue trois fois meilleure entraîneur du monde en 2009, 2013 et 2014. On l’a compris, nous allons parler de taekwondo et d’entraînement en compagnie de Myriam Baverel pour ce troisième numéro de "Tchagui", le podcast de la Fédération Française de Taekwondo.

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Elle incarne ce que le sport de haut niveau est capable de générer : de la performance, mais surtout de l’émotion. Elle restera ce sourire solaire de Pékin 2008 avec cette médaille de bronze olympique au cou, un nouveau podium majeur après, déjà, deux finales mondiales et trois titres européens. Un palmarès qui s’étoffera encore dans les années suivantes, avec, notamment, ses deux titres mondiaux 2009 et 2011, dans deux catégories différentes s’il vous plait. Très impliquée, comme responsable de la communication des équipes de France et depuis trois ans comme responsable du suivi socioprofessionnel des athlètes de haut niveau de la fédération, elle a aussi, durant quatre ans, été co-présidente de la commission des athlètes au CNOSF. Un engagement pour et avec le sport français mais aussi, là où cela brille moins, auprès de ses jeunes de La Courneuve dont certains n’étaient pas nés quand elle est montée sur le podium olympique en Chine. Interview avec la toujours souriante Gwladys Epangue pour ce deuxième numéro de "Tchagui", le podcast de la Fédération Française de Taekwondo.

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Vice champion du monde en 1995 à Manille, trois fois vainqueur de la Coupe du monde et triple champion d'Europe, il demeure le premier médaillé olympique de l'histoire du taekwondo français et le seul double médaillé olympique, évidemment, avec le bronze à Sydney en 2000, puis le podium à Athènes quatre ans plus tard. On aurait pu le voir aussi sans une blessure au pied à Pékin en 2008, voire même à Londres en 2012, puisqu'il avait repris l'entraînement avec cet objectif deux ans plus tôt. Une énorme carrière, un parcours hors norme qui lui a permis de dépasser le cadre du taekwondo avant de devenir aussi un citoyen du monde avec ses expériences à l'étranger, dont près d'une décennie passée en Chine. Revenu en France il y a quelques mois, il est désormais chargé de mission pour Paris 2024 au sein du groupe Aéroports de Paris. Pour ce premier numéro de "Tchagui", le podcast de la Fédération Française de Taekwondo, nous recevons Pascal Gentil.

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