La maladie d’Alzheimer, comme d’autres troubles cognitifs ou psychiques, interroge en profondeur la notion de consentement. Quand la compréhension devient partielle, comment adapter nos demandes, nos explications afin que le malade puisse comprendre et choisir, être écouté ? Pour répondre à nos questions, Véronique Lefebvre des Noëttes est notre experte invitée. Elle est l'autrice de l'ouvrage Du consentement dans la maladie d’Alzheimer : dessiner pour penser l'institutionnalisation. Ensemble, on explore cette zone sensible et l'importance de reconnaître d’autres formes de discernement.

• 📖A lire - ouvrage du Dr Lefebvre des Noëttes : "Vieillir n'est pas un crime" , "Soigner les soignants", "Du consentement dans la maladie d'Alzheimer", "La force de la caresse" ...

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Qu'est-ce que la médiation par l'animal et quels en sont les bienfaits ? Exemple de cas concret avec le projet « En bonne compagnie » à l'Hôpital des Charpennes.

Soutenu par la Fondation des Hospices Civils de Lyon et la Fondation des Hôpitaux, ce projet a été imaginé pour accompagner autrement les résidents âgés, certains atteints par des troubles neurocognitifs. Ici, l’animal devient médiateur d’un mieux-être, en particulier quand les mots ne suffisent plus. Les bénéfices sur les patients sont immenses, notamment dans les relations avec les soignants et les familles, qui redécouvrent parfois un parent autrement. Bien plus qu’une animation, la médiation par l’animal est pensée pour réduire l'anxiété, réveiller les émotions, stimuler les gestes et les sens, favoriser le lien social entre patients, équipe médicale et familles. Bref : remettre de la vie et du mouvement, là où le quotidien médical peut-être lourd, figé, et solitaire.

Dans ce VQNR, on vous propose de découvrir cette initiative de l’intérieur, en bonne compagnie donc, avec :
– Alice François, animatrice socioculturelle et coordinatrice du projet,
– Carole Bernard, intervenante en médiation animale pour l’association Tendre Patte,
– et Angèle Bernaudat, psychomotricienne, qui nous parlera des bénéfices que l’on observe… jusque dans les gestes, les postures, les silences aussi parfois.

Dans cet épisode nous poursuivons notre compréhension de la psychogériatrie et de ses bénéfices pour les patients atteints d’Alzheimer avec la Dr Florence Lebert, psychogériatre au CHU de Lille.

Quand faut-il consulter ? À quel moment un accompagnement psychologique devient-il nécessaire ? Quelle est la place des proches, de leur regard, de leurs inquiétudes dans le processus de diagnostic et de suivi ? Notre spécialiste vous répond et vous conseille.