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Quand on est une femme, les hormones, le cycle menstruel, les symptômes, les courbes de poids… tout ça, c’est notre quotidien, du début de la puberté jusqu’à la fin.

On nous demande pas si l’on mange bien ou à notre faim, on nous demande de rester dans les clous, dans les standards. On se construit comme ça, avec les médias, mais aussi, il faut le dire, avec le corps médical. Pas étonnant, alors, que des troubles du comportement alimentaires apparaissent quand on est encore une ado, sans même qu’on s’en rende compte, parfois. 

On se met à faire du sport pour “compenser”.

On fait des régimes à répétition. On suit des fitgirls sur Insta, et on entend parler que de l’aspect nutrition ou forme physique… mais est-qu’on sait comment se porte leur cycle menstruel ? 

Vous me direz, c’est intime… oui et non. C’est le signe que tout fonctionne bien. Parce qu’avoir ses règles, et ne pas les avoir, ce n’est pas anodin. Une aménorrhée, c'est le signe que quelque chose cloche. Et parfois, c’est une piste essentielle de diagnostic, dans certains parcours liés à la fertilité. 

C’est justement l’une d’entre vous, qui a découvert qu’elle souffrait d’aménhorrée hypothalamique alors qu’elle était en parcours PMA, qui m’a suggéré cette thématique et mon invitée. Florence GILLET est coach en nutrition corps-esprit et elle accompagne les femmes qui souffrent d’aménhorrée, qu’elle connaît bien.

Dans cet épisode, on va voir qu’il ne s’agit pas que des femmes souffrant d’anorexie ou des sportives de haut niveau, on va parler de l’erreur de diagnostic de l’amenhorree hypothalamique souvent confondue avec le syndrome des ovaires polykistiques, et on va voir en quoi consiste la méthode ALL IN. Car oui, bonne nouvelle, l’aménhorrée hypothalamique se soigne et sans picouse !