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Food Thérapie, c'est bientôt fini.

Dans cet épisode, je vous partage mon petit bilan après 3 ans à la tête de ce podcast, ainsi que ma gratitude envers vous, chers auditeurs, pour avoir écouté et enrichi son contenu.

Un épisode bonus vous attend le mois prochain avec une chouette invitée !

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je m’étais déjà intéressée à l’alimentation pendant la grossesse, si vous vous souvenez de mon épisode avec Raphaëlle, mais nous avions davantage parlé des envies, des dégoûts, et du rapport au corps, Quant au post partum, avec Zoé, nous avions parlé du mois d’or, de la préparation des petits plats pour le premier mois post partum, de l’importance d’être entourée et de bien se nourrir pour prévenir au maximum une éventuelle dépression.

Aujourd’hui, c’est à mon tour d’attendre un bébé et d’être concernée de pres par le sujet. Evidemment, pendant ma grossesse, l’alimentation tient une grande place : 

• j’ai du m’adapter pendant les nausées du 1er trimestre et manger + qu’à ma faim
• j’ai des envies, aujourd’hui, qui peuvent paraitre bizarres mais j’écoute mon corps, et ce dernier me réclame des boîtes de maquereaux !
• je m’amuse à imaginer ce que mon bébé pense de mes petits plats, car oui, le goût se développe déjà, in utero

mais surtout, je me demande si j’ai bien tous les besoins nécessaires pour moi, pour mon bébé, et ce qu’il va nous falloir, à nous deux, après : pour restaurer mon corps qui aura vécu le plus grand exploit de sa carrière, pour réconforter une maman sujette à la chute hormonale, à l'absence de sommeil, sensible à l’anxiété et à la dépression, pour passer les bons nutriments dans mon lait maternel…. bref, je me pose des questions que beaucoup d’entre vous, j’en suis certaine. peuvent ou pourront se poser.

J’ai demandé à Margaux Cannoni Chevalier, co-fondatrice de Jolly Mama la marque spécialisée dans la nutrition autour de la maternité, de nous parler des besoins en projet grossesse, prénatal, post partum et allaitement.

De quoi avons-nous besoin, convient-il de se supplémenter, que peut-on manger en post-partum pour récupérer et restituer les tissus d’un corps un peu meurtri ?

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Quand on est une femme, les hormones, le cycle menstruel, les symptômes, les courbes de poids… tout ça, c’est notre quotidien, du début de la puberté jusqu’à la fin.

On nous demande pas si l’on mange bien ou à notre faim, on nous demande de rester dans les clous, dans les standards. On se construit comme ça, avec les médias, mais aussi, il faut le dire, avec le corps médical. Pas étonnant, alors, que des troubles du comportement alimentaires apparaissent quand on est encore une ado, sans même qu’on s’en rende compte, parfois. 

On se met à faire du sport pour “compenser”.

On fait des régimes à répétition. On suit des fitgirls sur Insta, et on entend parler que de l’aspect nutrition ou forme physique… mais est-qu’on sait comment se porte leur cycle menstruel ? 

Vous me direz, c’est intime… oui et non. C’est le signe que tout fonctionne bien. Parce qu’avoir ses règles, et ne pas les avoir, ce n’est pas anodin. Une aménorrhée, c'est le signe que quelque chose cloche. Et parfois, c’est une piste essentielle de diagnostic, dans certains parcours liés à la fertilité. 

C’est justement l’une d’entre vous, qui a découvert qu’elle souffrait d’aménhorrée hypothalamique alors qu’elle était en parcours PMA, qui m’a suggéré cette thématique et mon invitée. Florence GILLET est coach en nutrition corps-esprit et elle accompagne les femmes qui souffrent d’aménhorrée, qu’elle connaît bien.

Dans cet épisode, on va voir qu’il ne s’agit pas que des femmes souffrant d’anorexie ou des sportives de haut niveau, on va parler de l’erreur de diagnostic de l’amenhorree hypothalamique souvent confondue avec le syndrome des ovaires polykistiques, et on va voir en quoi consiste la méthode ALL IN. Car oui, bonne nouvelle, l’aménhorrée hypothalamique se soigne et sans picouse !