La montée des tensions au Moyen-Orient atteint un nouveau sommet avec des frappes de précision lancées en Iran dans la nuit du vendredi 24 octobre 2024. Ces actions visent des sites stratégiques, exacerbant l’instabilité dans la région déjà marquée par des rivalités politiques et religieuses. Les États voisins et les puissances internationales s'inquiètent de possibles représailles et de l'effet d’entraînement sur la sécurité régionale. Ces tensions révèlent des alliances changeantes et rappellent combien la paix reste fragile dans cette région marquée par des décennies de conflits et de méfiance. Une escalade de plus que La France Insoumise avait anticipé : « Nous alertons depuis longtemps sur le risque de voir la guerre se généraliser à la région. Il faut arrêter le criminel Netanyahou […] il faut le contraindre à cesser d’être dans la guerre à outrance » affirme Paul Vannier, député LFI du Val d’Oise. Ce dernier appelle à un cessez- le-feu qui ne peut se conclure que par un embargo sur les armes israéliennes pour marquer « une rupture et la suspension d’accords d’association avec l’Union européenne et Israël ». En parallèle, les tensions sont également palpables au sein de l’Assemblée nationale. Les débats autour des budgets 2025 cristallisent les divergences d’opinion entre les oppositions. Les coupes budgétaires proposées par le gouvernement pour réduire le déficit, notamment dans les dépenses publiques, suscitent des critiques, y compris au sein de la majorité. Certains élus dénoncent des choix trop restrictifs, craignant des impacts sur les services essentiels, tandis que d’autres réclament des réformes fiscales plus équitables. Ce bras de fer illustre les défis du gouvernement pour obtenir un consensus tout en répondant aux attentes économiques et sociales. Un véritable bras de fer avec une forte résistance du Nouveau Front Populaire. « Les députés du NFP font leur travail pour dégager des recettes au budget de l’État pour financer la transition écologique » explique Paul Vannier qui déplore le spectacle affligeant offert aux Français. Budget 2025 : la fracture du NFPL’alliance signée entre la droite républicaine et les macronistes semble sur le point de voler en éclat tandis que le Rassemblement National semble contre toute attente faire preuve de souplesse à l’égard du gouvernement Barnier. Le projet de loi de finance a été largement amputé de banc entier, parfois même à l’initiative de la majorité du Premier ministre. Même la mesure sur la surtaxe temporaire des grandes entreprises prévue pour deux ans, censée lever huit milliards d’euros en 2025 et quatre milliards en 2026, a été supprimée, conséquence d’un amendement déposé par LFI qui levait les taux. Pourquoi avoir décidé d’alourdir cette mesure ? « Nous avons besoin de recettes. Nous avons proposé d’augmenter les taux sur les très grandes entreprises, celles dont le chiffre d’affaires est inférieur à trois milliard d’euros par an. Il ne s’agit absolument pas de taxer davantage les TPE et les PME » explique notre invité. Ce durcissement fiscal temporaire suggéré par LFI visait à financer les services publics. Ce à quoi le RN s’est érigé contre : « Ils agissent de manière systématique en soutien de la politique de Monsieur Macron », au même titre qu’ils ont voté contre le rétablissement de l’ISF ainsi que l’augmentation de la flat taxe, pourtant revendiquée dans leur programme. Si l’alliance de droite se disloque, la coalition à gauche semble également vaciller. En effet, La France Insoumise a dénoncé le Parti Socialiste, responsable selon eux, du non rétablissement de l’ISF. « J’appelle tous mes collègues du NFP à être à la hauteur du mandat qui leur a été confié. Nous avons gagné l’élection législative donc nous avons les moyens d’agir » lance Paul Vannier. L’Assemblée a aussi retoqué l’article autorisant le gouvernement à taxer l’électricité à un niveau supérieur à la période d’avant crise inflationniste. Face aux nombreux blocages qui gangrènent le débat dans l’hémicycle, rien n’exclut le recours à l’article 49.3 en cas d’impasse parlementaire. « Nous agissons pour transformer ce budget d’austérité, le pire budget de la Ve République, à un budget de justice sociale […] nous déposerons une motion de censure pour faire tomber le gouvernement le plus minoritaire et le plus illégitime de l’histoire de la Ve République » défend Paul Vannier. Parmi les mesures phares portées par le NFP lors des législatives anticipées, l’abrogation de la réforme des retraites n’était pas à négocier. C’est la semaine prochaine que le Rassemblement National portera lui aussi une niche pour supprimer cette mesure tant décriée. La France Insoumise est-elle prête à faire front commun avec ...