Choses à Savoir ÉCONOMIE

By: Choses à Savoir
  • Summary

  • Développez vos connaissances en économie !
    Choses à Savoir
    Show more Show less
activate_Holiday_promo_in_buybox_DT_T2
Episodes
  • Dans quel business Blablacar va-t-il se lancer ?
    Nov 21 2024

    Blablacar va se lancer sur un nouveau marché. En effet, la plateforme de covoiturage a l'intention de vendre des billets de train. Ce n'est pas une nouveauté pour l'entreprise, qui a déjà développé cette activité en Espagne.

    Les passagers pourraient ainsi acheter leurs billets sur la plateforme dès l'année prochaine, ou en 2026 au plus tard. Blablacar attend de connaître les résultats de la vente en Espagne avant de se lancer en France.

    Optimiste, le groupe espère écouler quelques millions de billets d'ici trois à cinq ans.

    Cependant, le pari est ambitieux. En effet, il ne semble pas facile de se faire une place dans un secteur dominé par SNCF Connect, la filiale de la compagnie ferroviaire nationale. De fait, celle-ci vend près de 210 millions de billets par an, ce qui lui permet de contrôler environ 85 % du marché.

    La grande majorité des voyageurs l'utilisent sans même penser qu'elle puisse avoir des concurrents. Et pourtant ils existent. En effet, les passagers désirant voyager sur les lignes de compagnies étrangères, comme Renfe ou Trenitalia, qui ont investi le réseau national, ne trouveront pas de billets sur SNCF Connect.

    D'autres entreprises, comme Kombo ou Trainline, se sont lancées dans cette activité. Tout comme la plateforme de covoiturage Uber. Il reste donc bien peu d'espace pour Blablacar.

    L'entreprise sera d'autant plus difficile que ce secteur d'activité semble assez peu rentable. En effet, les acteurs concernés déplorent la modestie de la commission versée par la SNCF à chaque vente de billet.

    Cette commission, à 2,9 % actuellement, pourrait baisser dans les années à venir. Et elle n'est que de 1 % pour la vente d'un billet Ouigo, le train low cost de la SNCF. Pour les entreprises du secteurs, ces taux sont trop bas pour permettre de dégager des bénéfices. Dans ces conditions, les billets seraient même vendus à perte.

    Avec des marges aussi faibles, Blablacar ne pourra pas proposer de réductions à ses clients. Ils pourront cependant comparer les offres sur un site unique, ce qui leur fera gagner du temps.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Show more Show less
    2 mins
  • Pourquoi la France aurait diffusé 37,5 millions de fausses pièces ?
    Nov 19 2024

    Après la Seconde Guerre mondiale, la France aurait diffusé environ 37,5 millions de fausses pièces, un épisode fascinant de l’histoire monétaire qui trouve ses racines dans les stratégies de résistance économique et les besoins impérieux de la reconstruction.

    1. Contexte historique

    Durant l’Occupation allemande, l’économie française a été sévèrement mise à mal. L’Allemagne nazie avait imposé des prélèvements économiques massifs, ce qui avait appauvri le pays. Une fois la guerre terminée, la France devait faire face à d’énormes défis de reconstruction, ainsi qu'à la nécessité de stabiliser sa monnaie et de relancer l’activité économique.

    C’est dans ce contexte que se situe l’histoire des fausses pièces de monnaie. Pendant la guerre, les services secrets britanniques et français avaient déjà développé des techniques de falsification pour miner l’économie allemande, notamment en fabriquant de faux billets de la Reichsbank. Après la guerre, la France a dû faire preuve d’ingéniosité pour relancer rapidement son économie, et il semblerait que cette expérience ait été utilisée dans un but différent.

    2. Pourquoi diffuser des fausses pièces ?

    L’idée de diffuser des fausses pièces après la guerre repose sur un besoin urgent de numéraire. Le pays était confronté à une pénurie de pièces métalliques, car les métaux étaient rares et coûteux en période de reconstruction. Produire des pièces authentiques demandait des ressources que la France ne pouvait pas toujours mobiliser. C’est pourquoi l’État aurait opté pour la fabrication de pièces qui n’étaient pas techniquement « légitimes » ou dont la composition ne respectait pas les normes traditionnelles.

    Ces pièces étaient principalement des monnaies de faible valeur, destinées à faciliter les échanges quotidiens. Leur diffusion permettait de fluidifier les transactions et de stimuler la consommation. Bien que techniquement "fausses", ces pièces avaient tout de même cours légal, car elles étaient reconnues par l'État.

    3. Les implications économiques

    L’émission de ces pièces n’était pas simplement une question de fraude ou d’arnaque. C’était une mesure pragmatique, dictée par la nécessité. Toutefois, cette pratique a suscité des débats sur l'intégrité monétaire et la confiance envers la monnaie nationale. Avec le temps, la France a pu remplacer ces pièces par de véritables monnaies métalliques conformes aux standards.

    Ce chapitre illustre la complexité de la période de l’après-guerre, où les États, y compris la France, ont parfois pris des mesures économiques peu conventionnelles pour répondre aux besoins urgents de la population et restaurer leur souveraineté monétaire.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Show more Show less
    2 mins
  • Quelle est la différence entre un arrêt maladie et un arrêt de travail ?
    Nov 19 2024

    En France, la distinction entre un arrêt maladie et un arrêt de travail est subtile mais importante. Les deux termes désignent une période pendant laquelle un salarié cesse son activité professionnelle pour des raisons de santé, mais les situations qu’ils recouvrent et les conditions associées peuvent varier.

    1. Arrêt maladie

    Un arrêt maladie est prescrit par un médecin lorsqu’un salarié ne peut pas exercer son travail en raison d’un problème de santé, qu’il soit physique ou mental. Cela peut inclure des maladies courantes, des blessures, ou des affections chroniques. L’arrêt maladie doit être justifié par un certificat médical, qui est ensuite transmis à la caisse d’Assurance Maladie et à l’employeur.

    Pendant la période d'arrêt maladie, le salarié perçoit des indemnités journalières de la Sécurité sociale, qui compensent partiellement la perte de salaire. Sous certaines conditions, l’employeur peut compléter ces indemnités, selon la convention collective ou le droit du travail en vigueur. Le salarié doit aussi respecter certaines obligations, comme se conformer aux heures de sortie autorisées par le médecin.

    2. Arrêt de travail

    L’arrêt de travail est un terme plus générique qui englobe toutes les situations dans lesquelles un salarié cesse son activité pour des raisons de santé. Cela inclut l'arrêt maladie, mais aussi d’autres motifs, comme l’accident du travail, la maladie professionnelle, ou le congé maternité/paternité.

    Un accident de travail se produit lorsqu’une blessure ou un problème de santé survient sur le lieu de travail ou pendant l’exercice des fonctions professionnelles. Une maladie professionnelle est une pathologie directement liée à l’activité professionnelle. Dans ces cas, les modalités de prise en charge sont différentes : les indemnités journalières peuvent être plus élevées, et l’employeur ou l’Assurance Maladie peut couvrir certains frais supplémentaires.

    3. Les principales différences

    L’arrêt maladie concerne donc les problèmes de santé non liés au travail, tandis que l’arrêt de travail inclut des situations spécifiques où la cause est directement liée à l'activité professionnelle. Cela a des implications sur la prise en charge financière, le taux des indemnités, et la procédure à suivre.

    Pour conclure, si tous les arrêts maladie sont des arrêts de travail, l’inverse n’est pas toujours vrai. Il est important de bien comprendre cette distinction pour connaître ses droits et obligations en tant que salarié, notamment en matière de protection sociale et de démarches administratives.


    Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Show more Show less
    2 mins

What listeners say about Choses à Savoir ÉCONOMIE

Average customer ratings

Reviews - Please select the tabs below to change the source of reviews.