Dans la tête de Jazz

By: InfinyRadio
  • Summary

  • Dans la tête de Jazz, c’est votre nouveau rendez-vous bi-mensuel présenté par Jason, ou il vous parlera de tout ce qui lui passe par la tête.

    InfinyRadio
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Episodes
  • Episode 10 - Bref
    Feb 28 2025

    Bref,


    J'ai appris qu'il y avait une saison 2 de Bref. J'étais content. J’ai attendu. J’ai regardé les teasers. J’ai attendu encore. Puis elle est sortie. J’ai lancé le premier épisode. J’étais prêt.


    Le générique commence. Frisson. Nostalgie. Bonheur. Je me dis que je vais en regarder un seul. Évidemment, je mens. Trois heures plus tard, je suis toujours devant. J’ai oublié de manger. J’ai oublié de dormir. J’ai oublié que j’avais une vie. Mais j’ai ri. J’ai eu des frissons. J’ai pris une claque.


    Parce qu’en fait, cette saison 2, c’est moi. Enfin, c’est pas moi, mais c’est moi quand même. Les galères, les prises de tête, les moments de loose, les retrouvailles, les erreurs, les remises en question… Tout est là. Et à chaque épisode, j’ai l’impression que la série me regarde en mode : « T’as compris ou faut que je t’explique encore ? ».


    Alors je regarde. Je rigole. Je cogite. Et je prends des notes.


    En vrai, cette saison m’a beaucoup apporté. Dès le premier épisode, j’ai vu un reflet de moi. Ça m’a replongé dans certains souvenirs : mes rencontres, mes amis, mon taf, mes relations amoureuses, mes ruptures… et tous ces déclencheurs qui m’ont amené là où je suis aujourd’hui. Ces moments où tu réalises que t’es plus la même personne. Que t’as grandi. Que t’as changé. Que c’est pas plus mal.


    L’épisode 4 m’a mis une claque. Déjà parce que j’ai reconnu des lieux que je fréquentais. Le héros va à L’Escurial. Un cinéma où j’ai passé une Saint-Valentin. Une Saint-Valentin ratée. Par ma faute. Bref.


    Et puis il y a cette scène où il fait face à ses anciennes versions. Je l’ai fait aussi, cet été. J’ai réuni mes moi d’avant, dans ma tête. J’ai discuté avec eux. J’ai cherché où j’avais merdé. Comment j’aurais pu mieux faire. Comment avancer sans reproduire les mêmes erreurs.


    Aujourd’hui, je suis plus en paix avec ça. Avec moi. Avec les choix que j’ai faits, bons ou mauvais. Et cette saison 2 de Bref est tombée au bon moment. Elle m’a rappelé que l’évolution, c’est normal. Que changer, c’est bien. Que laisser des parties de soi derrière, c’est pas une perte, c’est une avancée.


    Bref, foncez. Et si ça vous met une claque, c’est normal.

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    3 mins
  • Episode 9 - Saint-Valentin et cinéma : une question de B.O et de fin
    Feb 14 2025
    Aujourd’hui, c’est un billet d’humeur un peu particulier. Parce que, c’est la Saint-Valentin. Alors oui, je pourrais vous parler des fleurs hors de prix, des chocolats en forme de cœur et des restaurants bondés où les serveurs ont ce regard compatissant, comme s’ils savaient déjà que, mathématiquement parlant, un couple sur deux ne tiendra pas jusqu’à l’année prochaine. Mais non. Moi, aujourd’hui, je vais vous parler de cinéma. Parce que si la Saint-Valentin devait avoir un emblème, ce serait sûrement un film romantique des années 80 ou 90. Et surtout, ce serait une B.O.. Parce que soyons honnêtes, un bon film romantique, c’est avant tout une bande-son qui vous prend aux tripes et une fin qui vous hante pendant des jours. Vous savez, ces scènes où tout repose sur l’intensité du regard entre deux personnages. Où la musique monte, où les dialogues touchent en plein cœur, et où, à la dernière seconde, il y a ce baiser, ce moment suspendu, ce générique de fin qui explose. Moi, j’ai grandi avec ça. Avec “Elle est trop bien” de Robert Iscove, avec “Pretty in Pink” de Howard Deutch, avec “Un Monde pour nous” de Cameron Crowe et ce final mythique où John Cusack lève sa radio au-dessus de sa tête pendant que résonne In Your Eyes de Peter Gabriel. Et quand un film romantique réussit son final, vous voulez le revivre dans la vraie vie. Vous voulez acheter la B.O., l’écouter en boucle sur une plateforme de streaming, recréer la scène sur le parking d’un cinéma… mais sans vous prendre une averse et une bronchite en prime. Bien sûr, je pourrais aussi citer “Quand Harry rencontre Sally”, “Vous avez un message”, ou même “Un Admirateur secret”, mais ça… ce sera pour une autre fois. Parce qu’aujourd’hui, c’est la Saint-Valentin, alors laissez-moi vous raconter une histoire. Eastonville, Caroline du Nord, 1986. Le soir tombait doucement sur la petite ville d’Eastonville. Jessica, étudiante en dernière année de médecine, venait de sortir du cinéma local. Elle était venue seule, le jour de son anniversaire, pour revoir Casablanca. Pendant deux heures, elle avait été captivée par Bogart et Bergman, par leurs regards chargés d’émotion, par ce noir et blanc intemporel qui donnait à l’amour une autre dimension. Quand le générique défila, elle resta assise, laissant la salle se vider lentement. Enfin, elle se leva, remonta son écharpe autour de son cou et poussa la porte. Et c’est là qu’elle le vit. Jim. Debout sur le trottoir d’en face, les mains dans les poches, comme s’il attendait quelqu’un. Comme s’il l’attendait elle. Jessica resta figée. Non… ce n’est pas possible. Il lui fit un signe de la main. Elle regarda autour d’elle, hésitante, puis murmura, presque pour elle-même : — Moi ? Jim sourit. — Oui, toi. Il traversa la rue d’un pas décidé. — J’espère que tu as aimé le film. — Oui… Il est parfait. — C’est vrai. Mais j’ai trouvé mieux. — Ah oui ? Quoi donc ? Il planta son regard dans le sien. — Toi. Jessica sentit son cœur s’emballer. — Je… — Laisse-moi finir. Jim prit une inspiration. — Je suis amoureux de toi. Depuis toujours. Depuis la première fois où tu as posé ton regard sur moi. Et je sais que je suis censé attendre, faire comme si ça n’était pas grand-chose, prétendre que je ne ressens pas tout ça, mais… je n’y arrive pas. J’ai fait des choix qui n’avaient aucun sens, je me suis planté plusieurs fois, mais tu as toujours été là. Je t’aime Jessica, depuis toujours et pour toujours. Il sortit quelque chose de sa poche : un muffin au chocolat, avec une bougie plantée au milieu. — Aujourd’hui, c’est ton anniversaire. Joyeux anniversaire, Jessica. Elle porta une main à sa bouche, émue. — Jim… — Fais un vœu. Elle regarda la flamme danser quelques secondes, ferma les yeux, et souffla doucement. La bougie s’éteignit. Jim lui sourit. — Qu’est-ce que tu as souhaité ? Jessica releva les yeux vers lui. — Toi. Elle se pencha, posa ses mains sur son visage et l’embrassa. Un baiser fiévreux, sincère, indélébile. Et comme si l’univers avait décidé d’ajouter sa propre B.O., la pluie commença à tomber. Des gouttes ruisselèrent sur leurs visages, sur leurs vêtements, mais ils ne bougèrent pas. Ils étaient là, dans la nuit d’Eastonville, sous une averse qui ressemblait à une scène de film, comme une dernière image avant le générique. C’était mon billet d’humeur spécial Saint-Valentin. Alors si ce soir, vous regardez un film romantique, ne zappez pas la B.O. Parce que c’est elle qui fait battre le cœur. Et parfois, c’est elle qui vous rappelle que l’amour, le vrai, mérite toujours un dernier slow. À bientôt.
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    7 mins
  • Episode 8 - Le Club Dorothée – La Madeleine de Proust de notre jeunesse
    Jan 31 2025

    Le Club Dorothée : La Madeleine de Proust de notre jeunesse

    Le Club Dorothée. Si ces trois mots vous font vibrer, si votre cœur bat plus fort rien qu’à l’évocation de ce grand moment de télévision, c’est probablement que, comme moi, vous avez été un enfant des années 80 et 90, cette époque bénie où l’animation et la pop culture ont pris un tournant décisif dans nos vies.
    Alors, aujourd’hui, je voudrais rendre hommage à ce club, à cette famille télévisuelle qui a, sans qu’on le sache vraiment, formé notre vision du monde et modelé nos rêves d’adolescents.

    Je me souviens encore de l’extase de chaque mercredi après-midi, quand je savais qu’à 13h30, c’était le moment : Dorothée, avec sa voix d’ange, sa bonne humeur à toute épreuve, débarquait sur nos écrans, nous offrant un cocktail de chansons, de gags, d’interviews de stars, de sitcoms improbables et, surtout, de mangas révolutionnaires. Oui, Dorothée était notre guide, un peu comme une maman télévisée. La douceur d’une voix qui nous réconfortait, tout en nous embarquant dans un tourbillon de folie douce.

    À l’époque, chaque chanson, chaque émission, avait un pouvoir magique. Les cassettes audio de Dorothée étaient une véritable obsession. Ah, Un amour de vacances de Christophe Ripert ! Je l’écoutais en boucle. Et puis, Hélène… cette douce Hélène. J’étais amoureux, bien sûr. Mais à l’époque, dans mon petit esprit d’enfant, je croyais sincèrement qu’un jour, à la fac, je serai aussi cool que les étudiants de Hélène et les garçons et que je passerais mes journées à boire du jus de tomate à la cafétéria.

    Le Club Dorothée, c’était bien plus qu’une émission. C’était un rituel. Chaque mercredi, on se préparait pour cette immersion dans des mondes parallèles. Dragon Ball Z, avec des combats épiques entre Gohan et Cell, qui nous faisaient bondir de notre canapé. Nicky Larson, ce détective privé vouant une obsession pour le femmes. Juliette, je t’aime, une chanson gravée dans les mémoires de toute une génération. Et, bien sûr, L’école des champions, où des jeunes footballeurs pourchassaient leurs rêves avec la même intensité que nous poursuivions nos révisions de devoirs.

    Mais les héros du Club Dorothée ne s’arrêtaient pas là. On a découvert les Power Rangers, Bioman, Flashman, et tout un univers de héros aux costumes fluo et aux pouvoirs surnaturels. Une passion qui est restée gravée en moi, encore aujourd’hui. Quand je vois un Power Ranger, je me sens presque nostalgique. Qui aurait cru qu’un jour, une telle série nous apprendrait à chanter en chœur « Go, Go Power Rangers ! » en le répétant frénétiquement dans notre salon ?

    Il y a aussi un autre souvenir qui me marque : la carte fidélité du Club Dorothée. Vous vous souvenez de cette petite carte ? Elle était le Saint Graal de notre jeunesse. Chaque année, le jour de notre anniversaire, on scrutait le générique de fin en attendant de voir si notre nom apparaîtrait en grand sur l’écran. Ce moment, aussi excitant que de découvrir qu’on allait recevoir une console de jeu pour Noël.
    Le Club Dorothée, c’était aussi l’occasion d’apprendre à rêver.

    Les émissions n’étaient pas seulement divertissantes, elles étaient nourrissantes. Elles nous ont appris l’amitié, la solidarité, l’humour décalé, mais surtout, l’importance de l’imaginaire. On a ri, on a pleuré, on a grandi avec elle, en nous nourrissant de ces séries et chansons qui, de manière subtile, ont fini par façonner nos jeunes vies.

    Alors oui, Dorothée, vous étiez notre maman télévisuelle. Vous nous avez permis de grandir dans un monde parallèle où tout semblait possible, où les dragons et les super-héros étaient aussi réels que la cloche du goûter. À vous, à toute votre équipe, et à toutes les belles âmes qui ont animé ces moments magiques, je dis merci. Parce que vous n’avez pas seulement animé nos après-midis, vous avez bercé nos rêves et fait briller nos yeux d’enfant.

    Merci Dorothée, pour tout ce que vous nous avez apporté. Vous serez toujours un peu notre seconde maman.

    Merci pour le Club, Dorothée.

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    6 mins

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